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À l'échelle de l'individu

La maladie d’Alzheimer a aussi un coût. En France, on estime que les coûts médicaux de la prise en charge des malades s’élèvent à environ 5,3 milliards d’euros par an. Selon la Fondation Médéric Alzheimer qui publie cette étude, ces coûts correspondent à l'établissement du diagnostic, aux soins des malades à leur domicile et à leur prise en charge dans des établissements de santé.

Un malade d’Alzheimer peut prétendre à certaines aides fiscales, juridiques et sociales :

  • Des soins remboursés à 100 % 

  • Une allocation personnalisée d'autonomie (APA), dont le montant est fixé en fonction de critères précis. Elle est d'environ 540 à 1261 € par mois.

  • Un service de livraison des repas proposé par les mairies.

  • Une carte d'invalidité qui entraîne des réductions des coûts des transports en commun.

  • Une aide sociale peut être accordée pour l'entrée et le paiement de l'hébergement en maison de retraite.

Pour ce qui est du reste, à charge des familles, le surcoût est estimé à 1 000 euros par mois. Il correspond à l'emploi d'une auxiliaire de vie, d'une aide-ménagère et des équipements permettant d'adapter le logement.

On constate cependant un décalage important entre le coût des malades qui restent à domicile (570 euros) et le coût de ceux qui résident en établissement (2300 euros).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au-delà de la souffrance des malades, qui perdent la mémoire et leurs facultés intellectuelles, Alzheimer a aussi des conséquences directes pour les proches, puisque 63 % des patients demeurent à leur domicile. La démence est éprouvante pour les familles des personnes touchées et pour les personnes qui prodiguent les soins. Les pressions physiques, psychologiques et économiques peuvent peser lourdement les unes sur les autres.

L’OMS considère la démence comme une priorité de santé publique. En mai 2017, l'Assemblée mondiale de la Santé a approuvé le Plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017-2025. Ce plan propose un schéma complet de l'action à mener à l'intention des responsables de l'élaboration des politiques, des partenaires nationaux, régionaux et internationaux et de l'OMS, dans les domaines suivants:

  • Mieux faire connaître la démence et mettre en place des initiatives visant à améliorer la manière dont la démence est perçue,

  • Réduire le risque de démence,

  • Le diagnostic, le traitement et la prise en charge de la maladie ; la recherche et l'innovation, et le soutien aux aidants.

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