À l'échelle nationale
Les chiffres :
D'après une évaluation ministérielle de 2004, environ 900 000 personnes seraient touchées par la maladie d’Alzheimer en France. De plus, l'étude « PAQUID » (1988-2001) a fait ressortir que 17,8 % des personnes de plus de 75 ans sont atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'un syndrome apparenté. Il en découle donc que 3 millions de personnes sont directement touchées par la maladie (en comptant les proches et les aidants). La maladie d'Alzheimer est la 4ème cause de mortalité en France mais elle n'est diagnostiquée que chez 50 % des patients atteints français. La maladie touche inégalement les hommes et les femmes. En effet, 70% des personnes malades sont des femmes.
Les associations :
En France on compte de nombreuses associations qui ont les mêmes objectifs : faire avancer la recherche, soutenir les patients, leurs proches et les aidants dans la maladie et enfin, faire connaître la maladie au grand public. Parmi ces nombreuses associations, on peut citer :
-
La Fondation Vaincre Alzheimer qui, depuis ses origines, mise sur la recherche d’excellence par sélection rigoureuse et éclaire des programmes de recherche médicale financés dans des institutions publiques françaises. Sa collaboration avec un réseau international d’associations lui permet de sélectionner les meilleurs programmes de recherche français grâce à la concertation de chercheurs experts français et internationaux. A ce jour, la Fondation a déjà financé 64 projets de recherche pour un montant de 5 millions d’euros. Le Projet du Dr Laure Verret est actuellement financé par la fondation : Chercheuse à l’Université Paul Sabatier de Toulouse, et son équipe étudient l’effet de la stimulation lumineuse pour réactiver les interneurones perturbés par la maladie d’Alzheimer, afin de restaurer les souvenirs des patients.
-
La Ligue Européenne Contre La Maladie D’Alzheimer (LECMA) qui a pour but de promouvoir et financer la recherche médicale, d'aider les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et leur famille et de contribuer à l'information du public pour la prévention, le diagnostic et le traitement de la maladie d 'Alzheimer.
-
La maladie d’Alzheimer est encore mal connue, mal perçue et insuffisamment prise en charge. Pourtant, les personnes malades et leurs proches méritent qu’on s’y intéresse davantage. C’est pourquoi France Alzheimer et maladies apparentées s’engage depuis plus de 30 ans aux côtés des personnes malades et des familles pour améliorer son accompagnement et faire reconnaître leurs droits. Depuis leur origine, France Alzheimer et maladies apparentées s’est toujours tenu aux cotés des chercheurs, finançant, depuis 1988, de nombreux projets de recherche dans le cadre de ses appels à projet annuels. L’association est dotée de deux conseils scientifiques, composés de professionnels de santé, experts ou chercheurs reconnus. Depuis 2011, un million d'euros sont investis chaque année dans la recherche pour permettre à de nombreux projets innovants de voir le jour.
D'autres associations :
Alzheimer Europe
Site: www.alzheimer-europe.org
Ligue Alzheimer
Site : www.alzheimer.be
Le village Alzheimer :
Nous devons cette idée de village Alzheimer à Henri Emmanuelli, ancien président du Conseil départemental des Landes. Il s’est inspiré du modèle néerlandais de Weesp, près d’Amsterdam, créé en 2009. Ce village, situé à Dax pourra accueillir 120 résidents atteints de la maladie d'Alzheimer. Sur ces 120 places, 10 seront réservées à des patients de moins de 60 ans et 10 à des séjours quotidiens. Les patients seront encadrés par une centaine de soignants et autant de bénévoles.
L’objectif est de maintenir aussi longtemps que possible les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer dans une vie sociale ordinaire, sans blouse blanche visibles. La structure développera ainsi des pratiques privilégiant des approches non médicamenteuses et des activités thérapeutiques visant à préserver au mieux les capacités cognitives des patients.
Les résidents vivront dans sept hectares conçus à la manière d’un village autonome.
Le coût d'investissement a été revu à la hausse et serait d'environ 28 millions d'euros (contre 23 millions initialement prévus). Cependant, le budget nécessaire au fonctionnement annuel de ce projet a quant à lui été revu à la baisse et serait d'environ 7 millions d'euros par an (contre 10 millions précédemment).