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Les traitements

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La maladie d’Alzheimer se caractérise par l’accumulation de la protéine Aß et de la protéine Tau anormale dans le cerveau. Cette accumulation de protéines toxiques entraine une perte des neurones. Or, ces derniers produisent l’acétylcholine, un neurotransmetteur de la mémoire. Les neurones étant affectés, un déficit en acétylcholine survient alors. À ce jour, il n'existe aucun traitement spécifique capable de guérir la maladie d'Alzheimer. En  revanche, certains médicaments peuvent freiner quelque peu l'évolution de la maladie, atténuer ses symptômes et améliorer la qualité de vie du sujet atteint.

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Il existe quatre médicaments disponibles sur le marché et ce sont actuellement les seuls traitements approuvés par les autorités de santé ; le Donépézil (ARICEPT), la Rivastigmine (EXELON) et la Galantamine (REMINYL) qui ont pour but d’augmenter la disponibilité de l’acétylcholine et de favoriser la communication entre les neurones. Par ailleurs, dans plusieurs maladies neurodégénératives, il existe une augmentation du glutamate qui est délétère pour les neurones. La Memantine (EBIXA) a pour but de diminuer cette toxicité. Il faut bien comprendre que l’objectif de ces traitements n’est pas de guérir la maladie mais de traiter les symptômes.








 

 

 

 

 

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Les effets sont visibles : les proches comme les médecins notent une amélioration significative dans les activités quotidiennes, le langage, le raisonnement, la mémoire… Il y a dans certains cas, une amélioration durable de l’attention et de l’autonomie. Ils limitent également le recours aux traitements sédatifs.

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Cependant, malgré l'efficacité reconnue de ces traitements, ces médicaments ont des effets secondaires mais ceci est vrai pour toutes les molécules actives. En effet, certains causeraient des troubles digestifs (nausées, vomissements), d'autres sont susceptibles de ralentir la fréquence cardiaque, de baisser la pression artérielle et de causer des malaises. C’est la raison pour laquelle les médecins prennent des précautions de prescription. Si le rapport bénéfice-risque est défavorable, le traitement est simplement interrompu ou évité.

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Il n’existe à l’heure actuelle aucun autre traitement médicamenteux validé par les autorités de santé. Pour autant, la prise en charge de la maladie d’Alzheimer ne se réduit pas aux médicaments. Il ne s’agit pas ici à proprement parler d’alternatives thérapeutiques. Les thérapies non médicamenteuses et la prise en charge médico-sociale sont un aspect essentiel de la prise en charge. La stimulation cognitive, surtout en début de maladie, est souvent investie par les patients et leur donne des clefs pour s’adapter à leur handicap mnésique.  

 

Les médecins encouragent également les sujets atteints par la maladie d'Alzheimer à faire de l'exercice, extrêmement bénéfique. Quatre types d’interventions sont possibles :

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  • L’art : peinture, sculpture, écriture, musique, théâtre,

  • Le corps : gymnastique douce, tai-chi-chuan, sophrologie, relaxation,

  • Le cerveau : ateliers mémoire, ateliers réminiscence,

  • Le soutien psychologique est également nécessaire.














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Conclusion :

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Dans la mesure où on ne peut pas éradiquer la maladie, il persiste une évolution des symptômes. Les médicaments prescrits visent donc à ralentir leur évolution. Bien que ces traitements aient de sérieux effets secondaires comme des risques cardio-vasculaires, les médecins et les spécialistes en sont conscients et peuvent les anticiper. De plus, en complément de ces traitements, il est recommandé aux patients de stimuler leurs cerveaux et leurs corps au quotidien. Enfin, la recherche est actuellement abondante et très active dans la recherche pour un traitement qui éradiquerait la maladie.

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