Conclusion sur les hypothèses de la maladie :
L’hypothèse de la cascade amyloïde a donc longtemps été un dogme dans les recherches sur la maladie d’Alzheimer. Mais l’apparition de la théorie des dégénérescences neurofibrillaires, suivie de beaucoup d’autres suggestions concernant les causes de la maladie a remis en cause l’importance de la place prise par ce modèle.
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De nombreux chercheurs voient plutôt d’un bon oeil la naissance d’hypothèses alternatives pour mieux comprendre et traiter ce qu’on appelle l’Alzheimer. Cela témoigne de la complexité de la compréhension de la maladie.
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C’est de cette multitude d'hypothèse que vient l’idée défendue par Whitehouse et d’autres qui expose que les critères de diagnostic de la maladie d’Alzheimer sont trop flous et qu’il ne s’agit peut-être que de cas particuliers du vieillissement normal.
Pour le neurologue Peter Whitehouse, le diagnostic de la maladie est un diagnostic d’exclusion dans les deux sens du terme. Tout d’abord car c’est un diagnostic qui est obtenu par défaut, suite à l’exclusion de toutes les autres causes possibles pour les déficits observés. Mais aussi car c’est un diagnostic qui peut avoir un effet d’exclusion sociale chez plusieurs personnes.